PSEUDO-CRISE SANITAIRE VS CRISE SOCIALE RÉELLE

Alors que le mode de production capitaliste consomme toujours davantage ses contradictions devenues de plus en plus insurmontables, voilà que la pandémie spectaculaire du COVID19 ni plus ni moins meurtrière qu’une grippe saisonnière, dont l’âge médian des personnes décédées est de 84 ans, vient masquer la crise économique et l’impossible reprise de la croissance qui se traduira par une grande vague de paupérisation post-coronale…

Les techniciens analystes de surface de la crétinerie sophistiquée, feront à la suite des interminables et mortifères conférences de presse des différents gouvernements, de la surenchère critique pour appeler à davantage de confinements, face à une élite politique qui, selon eux, se foutrait seulement de la santé du peuple, trop soucieuse qu’elle serait de pérenniser le fonctionnement de l’économie et la circulation des marchandises. Sans comprendre que c’est à dessein que l’économie s’arrête car, en raison de la saturation des marchés, les marchandises ne peuvent précisément plus circuler faute d’acheteurs. Quand de l’autre côté, les diverses élucubrations, sur l’éventuelle fabrication du virus dans un laboratoire chinois ou autre, sont non seulement superflues mais en plus néfastes au prolétariat, car elles substituent à la critique du mensonge sur la nature de la crise finale du capitalisme l’inexactitude technique quant à l’origine matérielle du virus. Subjectivismes oiseux empêchant toute critique sérieuse de sérieusement s’élever.

Ce qui est aujourd’hui en danger de mort imminent, c’est le capitalisme devenu incapable de surmonter ses contradictions et de parer à la baisse de son taux de profit. Pour cacher son agonie, il impose la non-vie généralisée, qui nous est présentée comme le sauvetage de notre vie. Menacée qu’elle serait par cette nouvelle grippe espagnole. Masqués, séquestrés, humiliés, nous voici maintenant en proie au terrorisme étatique, dont le fascisme, le réchauffisme, le djihadisme, et maintenant le « covidisme » sont les principaux instruments. Après les bruits de bottes et le voile islamique, le voile sanitaire survient pour masquer la crise.

Noël et Nouvel An approchant, nous voici sommés de respecter « les gestes barrières », et le cantonnement sur soi, pour si possible avoir le droit de passer les fêtes de fin d’année à plus de cinq prolétaires précaires à la même table. Pas de soumission, pas de noël ! Le prolétariat exploité, confiné est maintenant infantilisé. La contagiosité et la dangerosité de ce virus varient en fonction des cycles saisonniers, indépendamment des masques, des assignations à résidence, des plans culs en lignes, de la destruction des liens sociaux et de la télé-exploitation quand c’est possible. Peu importe ! « Les infections augmentent ! » dit-on. C’est que le prolétariat n’est pas encore assez obéissant, il doit se reprendre ! Alors que sa vie lui échappe, qu’il n’a quasiment plus le contrôle sur rien, il est de plus en plus dépeint comme étant responsable de tout.

Toutes les pathologies générées par l’arrivée en scène du « nouveau » coronavirus ne sont nullement nouvelles. Les regards accusateurs et méfiants des masqués aux non-masqués, l’isolement social, la peur de la précarité, de la maladie, du chômage et de lendemains guère meilleurs, d’une population écrasée par l’angoisse, de moins en moins habitée par la raison, ne fait que rendre visible de manière exacerbée, la situation dans laquelle se trouve le prolétariat mondial depuis que pèse sur lui le salariat, la tyrannie de la valeur d’échange et de la rentabilité, qui ne sont que des catégories historiques et passagères, qu’il croit éternelles.

L’irrationalité des mesures sanitaro-terroristes contre lesquelles certains s’insurgent dans des moments de lucidité retrouvée, ne font que traduire l’irrationnalité du mode de production capitaliste, au regard des nécessités de la vraie vie humaine. Comme si les contes antérieurs étaient davantage rationnels lorsqu’ils nous parlaient de surpopulation mondiale alors que toutes les crises économico-structurelles des dernières décennies ont été des crises de surproduction. Comme s’il était rationnel d’un point de vue humain de verrouiller de la nourriture ayant dépassé sa date de vente, mais pas de consommation, dans des containers, lorsqu’un enfant de moins 5 ans meurt de faim toutes les 11 secondes dans le monde. Cela pour ensuite nous parler de la difficulté de nourrir l’ensemble d’une population mondiale toujours croissante.

L’heure n’est plus à être pro ou anti masque, pro ou antivaccin, pro ou anti-confinement. Si les temps sont obscurs, c’est que nous vivons l’époque crépusculaire de l’économie marchande. L’heure est à comprendre que le Salut de l’humanité ne passera pas par les masques, mais par la lutte de classe radicale pour l’abolition du salariat et de l’équivalent général de valeur, qui font véritablement barrière à la bonne santé et la vraie vie humaine.

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